La chanteuse Patsy emmène l’école de musique de Liverpool à Madagascar
En pleine renaissance, l’école de musique de la Lyre évinoise a reçu la chanteuse Patsy mercredi après-midi. Celle qui avait connu le succès à la fin des années 1980 avec sa chanson « Liverpool » a fait répéter la chorale. Et, c’est promis, elles devraient bientôt partager une même scène.
Il y a deux ans, David Lannoy avait laissé les enfants choisir leurs chansons. Il y avait eu du Matt Pokora au répertoire. Cette fois, c’est lui qui a imposé le thème. « Je leur ai dit «on va aller découvrir une île, l’île rouge, Madagascar»… » raconte le directeur de l’école de musique de la Lyre évinoise. Sans doute avait-il déjà en tête la possibilité d’organiser la rencontre qui a eu lieu mercredi après-midi, dans les locaux de l’école. La chanteuse Patsy a eu son heure de gloire à la fin des années 1980avec son single Liverpool, classé durant treize semaines au Top 50, l’émission culte du classement des meilleures ventes de disques en France. De son vrai nom Patsy Ranarijaona, elle a des origines malgaches et a sorti, aussi, des albums de chansons traditionnelles de Madagascar. Et dans une autre vie, c’est-à-dire jusqu’en 2010, David Lannoy a été tourneur de spectacles.
« Je trouve toujours très intéressant d’ouvrir les oreilles et l’esprit sur la planète, de faire connaissance avec d’autres cultures. »
« J’ai produit Patsy pendant six tournées », confie celui qui dirige l’école de musique d’Évin-Malmaison depuis un peu plus de deux ans. Quand il a proposé à la chanteuse, qui vit à Lille, de travailler avec les élèves de sa chorale, elle n’a pas hésité. « Il s’agit d’enfants et d’un projet autour des musiques du monde, explique Patsy. Je trouve toujours très intéressant d’ouvrir les oreilles et l’esprit sur la planète, de faire connaissance avec d’autres cultures. »
Il y a deux ans, David Lannoy avait laissé les enfants choisir leurs chansons. Il y avait eu du Matt Pokora au répertoire. Cette fois, c’est lui qui a imposé le thème. « Je leur ai dit «on va aller découvrir une île, l’île rouge, Madagascar»… » raconte le directeur de l’école de musique de la Lyre évinoise. Sans doute avait-il déjà en tête la possibilité d’organiser la rencontre qui a eu lieu mercredi après-midi, dans les locaux de l’école.
La chanteuse Patsy a eu son heure de gloire à la fin des années 1980avec son single Liverpool, classé durant treize semaines au Top 50, l’émission culte du classement des meilleures ventes de disques en France. De son vrai nom Patsy Ranarijaona, elle a des origines malgaches et a sorti, aussi, des albums de chansons traditionnelles de Madagascar. Et dans une autre vie, c’est-à-dire jusqu’en 2010, David Lannoy a été tourneur de spectacles.
« Je trouve toujours très intéressant d’ouvrir les oreilles et l’esprit sur la planète, de faire connaissance avec d’autres cultures. »
« J’ai produit Patsy pendant six tournées », confie celui qui dirige l’école de musique d’Évin-Malmaison depuis un peu plus de deux ans. Quand il a proposé à la chanteuse, qui vit à Lille, de travailler avec les élèves de sa chorale, elle n’a pas hésité. « Il s’agit d’enfants et d’un projet autour des musiques du monde, explique Patsy. Je trouve toujours très intéressant d’ouvrir les oreilles et l’esprit sur la planète, de faire connaissance avec d’autres cultures. »
Depuis avril, la chorale répète donc Liverpool et, avec l’aide de deux mamans évinoises originaires de Madagascar, un chant traditionnel – « c’est l’histoire d’un homme qui a un peu bu, qui rentre la nuit dans son village et qui n’a pas du tout envie de dormir et réveille tout le monde », précise la chanteuse. Mercredi, c’est Patsy qui a pris le cours en main. Arrivée en retard, elle n’est pas passée en coup de vent, assurant les exercices d’échauffement et distillant les conseils.
Un concert en décembre ou janvier
La chorale est quasiment prête à assurer une prestation commune avec elle. C’est prévu, mais la date n’est pas encore calée. « Ce sera en décembre ou en janvier », glisse l’artiste, qui participe en ce moment à la tournée Platine 45 avec Sabine Paturel, Alain Llorca (du groupe Gold) ou encore Joniece Jamison.
En attendant, sincèrement heureuse de partager ce moment avec l’école de musique, Patsy espère avoir fait naître quelques vocations. « Je sais que je ne suis pas Madonna. Mais c’est important, c’est une reconnaissance. Ça compte aussi pour eux qu’une personne qu’on a vue à la télé ou entendue à la radio vienne les rencontrer. »
Plus d’une centaine d’élèves à l’école de musique
David Lannoy avait envie d’un nouveau challenge. Il en a trouvé un beau avec l’école de musique de la Lyre évinoise. Quand il est arrivé en 2015, elle ne comptait plus que neuf élèves. Aujourd’hui, ils sont plus d’une centaine à apprendre le solfège, le chant ou un instrument. David Lannoy y est bénévole, tout comme les professeurs de l’école. L’association, qui porte aussi l’harmonie de la ville, ne vit que de ses cotisations, de ses entrées et d’une subvention plutôt modeste de la municipalité (1 000 euros).
Le secret ? Ne jamais rester inactif. David Lannoy a commencé par se rapprocher de l’école Blum où se trouvent les locaux de la Lyre évinoise. Il a aussi créé un lien avec une classe Ulis de Noyelles-sous-Lens où lui-même intervenait déjà. Il vient de lancer une cellule théâtre. « Il faut toujours proposer des choses innovantes et écouter les besoins. Avec le théâtre, on a fait mouche », pense-t-il.
Philippe Delfosse, président de l’association, ne dit pas autre chose : « Si vous voulez qu’un enfant s’épanouisse, il faut lui permettre de trouver chaussure à son pied dans un grand éventail d’activités. On a la chance de pouvoir s’ouvrir à la culture avec un grand C. Même dans une ville comme Évin, qu’on dit tout le temps pauvre, la culture peut exister ! »